AMAGAZ

posté le 10-08-2011 à 03:25:21

Hommage à tous les papas du monde entier ...

                                           Daniel Guichard chante : Mon vieux ( allusion à son papa)

                                                                             *

 


Commentaires

 

1. Saive  le 10-08-2011 à 14:34:31  (site)

J'adore cette chanson mais je ne l'écouterai pas sinon je vais encore pleurer
bonne fin de journée à toi

2. PERLEDEROSE9  le 10-08-2011 à 21:38:36  (site)

Bonsoir, je découvre à l'instant votre blog. J'ai écoutée cette jolie chanson, J'ai pourtant vécue dans un village de Kabylie je ne l'ai jamais entendue. Elle est très belle . Merci pour ce beau partage Bonne soirée

 
 
 
posté le 08-08-2011 à 16:03:27

Hommage à tous nos vieux qui nous ont quitté.

                                            Les vieux du village Amagaz représentent la sagesse, la droiture.

                                                             Ils portent en eux un trésor inavoué.

                                                                                        *

                                     Vidéo diffusée par notre ami Youcef Akebbi à qui on dit merci.

                                                                                        *

       Au début de la vidéo, on voit mon père Dda Mouhand Essaid Ou Vou Said.
         Un peu plutard, on voit de gauche à droite  :
Dda hamou idir kebbi - Dda el mouloud oumoussa - 
 Dda allaoua oulmouhoub - Dda allaoua ouvoussaid - Dda rabah oumoussa - 
 Dda el hadj el hassen oulhoussine Dda el mouloud outaous thachachith tamelalt
et en fin Dda el mouloud ouldjoudhi ath nerham rebbi aken mellane.
*
*
*
Jacques Brel chante les vieux.
(Hommage à tous les vieux du monde).
*
 


 
 
posté le 07-08-2011 à 05:47:50

Proverbes kabyles ...

                                    Vous pouvez proposer de meilleures traductions si vous pouvez

                                                                            *

 

Relations familiales, mariage et voisinage

  • Ur ḥemlaɣ gma ur ḥemlaɣ win at yewten.

Je n'aime pas mon frère mais je n'aime pas que quiconque l'agresse.

  • Wur nuriw yugad nger, win yurwen yeṛwa amdegger.

Celui qui n'a pas d'enfants redoute la ruine, celui qui en a est rassasié de bousculades.

  • Temlal tasa d way turew.

Les entrailles et leurs fruits se sont retrouvés.

  • Ixxamen n medden waɛṛen, ma ur nɣin ad sḍaɛfen.

Les maisons des étrangers sont pénibles, si elles ne tuent pas elles font maigrir.

Indiscrétion, bavardage

  • Tasusmi teɣlev (tugar/terna) tamusni.

Le silence est plus fort que la connaissance.

  • Awal am ubeɣli, mi tekksed yiwen, ad d-yeɣli wayeḍ.

La parole est comme un agencement de pierres, dès que tu en enlèves une, l'autre suit.

  • Kra n win yesugguten awal, ala lεaɛ i deg yețnawal.

Toute personne trop bavarde, ne se fait que du tort.

  • Dacu t-teffeziḍ a εemmi? d llazuq n y-ilindi.

Que mâches-tu mon oncle? la glu de l'an dernier.

  • Yiwen waεrab yeččuṛ ssuq.

Un arabe suffit à remplir le marché.

  • Tasusmi d-zyen n-yimi.

Le silence embellit la bouche. "La parole est d'argent, le silence est d'or".

  • Iles yettawitent aqaru yettaɣitent:

          la bouche dépasse les limites et la tête paye pour

Exigences excessives et fausses promesses

  • Yettnadi ɣef iẓuran n tagut.

Il cherche les racines du brouillard.

  • Yebɣa ad tt-yeẓzeg, ur turiw.

Il veut la traire, elle n'a pas vêlé.

Courage, témérité et prétention

  • D lqella n yirgazen i k-yerran, a y'Akli d-argaz.

C'est le manque d'hommes, ô akli, qui fait de toi un homme.

  • Axiṛ tidet yesseqraḥen, wala lekdeb yessefraḥen.

Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit.

  • A vu snat, bru i yiwet.

Toi qui cours après deux choses, tu en perdras une.

  • Ulac win izegren asif ur yebzig.

Personne ne peut traverser une rivière sans se mouiller.

  • Ibeddel adrum, s-weɣrum.

Il a changé de clan, pour une bouchée de pain.

  • Win imumi teεreq tikli n tsekkurt, ad yetbaε tin n tyaziṭ.

Qui a perdu la démarche de la perdrix, acquiert celle de la poule.

tikli n tyaziṭ tɛerq-as, tin n tsekurt ur as yezmir

Fatuité, relativité et mauvaise foi

  • Adfel yekkat deg udrar, smum ines di swaḥel.

La neige tombe en montagne, son poison est dans la plaine.

  • A y'aɣyul a bu ccama, yeğğan leḥbab ɣer tama.

L'âne à la cicatrice indélébile, a écarté tous ses amis.

  • Llan leḥbab ukellex, llan leḥbab ukexkax, yella weḥbib n tidet

il y a des faux amis et d'autres pour s'amuser mais il y a un seul vrai ami.

  • Tayaziṭ tettarew, ayaziḍ iqerḥ-it uεebuḍ-is.

La poule pond, le coq a mal au ventre.

  • Aḥeqqar ekkes-as, neɣ ernu-y-as.(efkas i weqjun tiremt naɣ ejit bla imensi

Le dédaigneux, retire-lui, ou rajoute-lui.(nourris le chien ou non , il va aboyer toute la nuit).

  • Ulac tirect ur nesεi akerfa.

Il n'y a pas de grains sans déchet.

  • Azawal Di tmurt iderɣalen qaren-as bu laɛyun.

Le myope aux yeux chassieux est beau.

  • Sεiɣ vava lamaεna yemmut.

J'ai un père mais il est mort.

  • Anwa kemm icekren a tislit? d-yemma teḥder xalti!

Qui t'a louée ô mariée! c'est ma mère en présence de ma tante.

  • Acu k-ixusen a vu εeryan? d tixutam.

Que te manque-t-il toi qui vas tout nu? des bagues.

  • Simmal nettidir la nsell.

Plus on vieillit, plus on en entend. (win yedren ad t-id bedren).

  • Acu tebɣiḍ a yadarɣal ? d tafat!

que désire tu le plus aveugle?? la lumière b sure.

  • Ulac aseḍsu ma hudent tuɣmas, ulac sbeṛ ur nesɛi tilas , ulac wi yemmuten yegla s wayla-s

troix choses impossibles :pas de sourire sans dents, pas de patience sans limites ,et personne n'est mort en emportant ses biens.

  • Yessers uḥeddad tafḍist irfed-itt mmi-s

tel père tel fils.

  • Ak yeǧǧ Ṛebbi a cix d amuḍin ar d-bdu tyaziṭ-inu

oh mon instituteur ne guéris pas maintenant ; attend que ma poule puisses pondre des œufs.

  • Medden zhan d lmuta, Aɛyi ijebbed tiɣrifin

les gens s'occupent des morts et ali en profite pour manger des crêpes

  • Teǧǧa-d argaz-is yemmut, truḥ ad tt-ɛezzi tayeḍ

elle(la veuve) a laissé son mari (mort)chez elle ,et elle est partie présenter ses condoléances à une autre veuve

Mensonge, méchanceté et hypocrisie

  • Azduz ddaw teslit, tislit(teslent) teggumma ad nṭeq.

Le maillet est sous la mariée(un arbre), la mariée ne peut pas parler.

  • Ayen yellan di teccuyt, ad t-id yessali uɣenja.

Ce qui est dans la marmite, la louche le fera remonter.

  • Ur yezmir yiwen ad yeffer iṭij s-uɣerbal.

Personne ne peut cacher le soleil avec un tamis.

  • Yuker ḥedreɣ, yeggul umneɣ.

Il a volé, je l'ai vu, il a juré, je l'ai cru.

  • Ljerḥ yeqqaz iḥellu, yir awal yeqqaz irennu.

La blessure creuse est guérit, la parole blessante ne cesse de creuser.

  • Awal d-awal kan, tisusaf d aman kan.

Les insultes ne sont que des mots, les crachats ne sont que de l'eau.

  • Lemεanda n tnuḍin i yenɣan arggaz ur nuḍin.

La jalousie des brus qui a tué un homme en parfaite santé.

  • Acebayli yeṛreẓ, zit iɛelleq.

La cuve est cassée, mais l'huile reste suspendu(en l'air)

Patience, savoir-vivre, égoïsme, injustice et naïveté...

  • Ticṛaḍ s idamen.

les tatouages se font en saignant :tout vient avec des sacrifices.

  • Afus ur tezmireḍ ad t-tɣeẓzeḍ, suden-it.

La main que tu ne peux mordre, embrasse-la.

  • Ar d-illal ad s-nsemmi ḥlal.

Attendons qu'il naisse pour l'appeler croissant de lune.

  • Bu yiles, medden ak in-s.

La langue aimable, le monde est à elle.

  • Xedmeɣ lxir, yuɣal iyi-d d ixmiṛ.

J'ai fait du bien, et je reçois de la boue.

  • Aḍar ma inuda, ad d-yawi lada.

Le pied qui va et vient, ne ramène que des ennuis.

  • Aḍar ma inuda, ad d-yawi lada neɣ ad d-yawi amedia.

Le pied qui va et vient, ne ramène que des ennuis et des conflits.

  • Ljerḥ yeqqaz iḥellu, yir awal yeqqaz irennu.

La blessure creuse et guérit, la parole blessante ne cesse de creuser.

  • Fkas ad yečč yizem, ad d-yas wass d netta ara k-yeččen.

Nourris le lion, un jour c'est lui qui te mangera.

Ruse et trahison

  • Izem d-Mḥend i t-yenɣan, ciεa-s d-Abu Sellan.

Le lion c'est M'hend qui l'a tué, la gloire c'est pour l'Abou Sellan.

  • Yusa-d ubesli, ad yessufeɣ aneṣli.

Le teigneux est venu s'installer, faisant du natif un exilé.

  • Ala aɣyul i yenekṛen laṣel-is.

Seul un âne renie ses origines.

  • Nnan-as i userdun, anwa i d baba-k? Yenna-y-asen, jeddi d aεudiw.

On a demandé au mulet: qui est ton père? Il a répondu mon grand-père est un cheval.

  • Tena-y-as tgelzimt i tejṛa

tenɣiḍ-iyi. Terra-y-as : afus-iw seg-m i d yekka.: La hache dit à l'arbre: mon manche ("le moyen par lequel je t'abat") vient de toi.

Intelligence, sagesse, perspicacité et liberté...

  • Yenna-y-as waɣyul, eğğ-i-y-i kan ad serseɣ icenfiren-iw ɣef temzin.

Ainsi disait l'âne: laisse-moi seulement poser mes lèvres sur l'orge.

  • Mer lliɣ d-win yessnen, yețțak-d ugudu lexrif?.

Ah! si j'avais été plus intelligent! un dépotoir donne-t-il des figues fraîches?

  • Win yellan d lfahem ad yefhem, win yellan d aɣyul ad yewhem.

Celui qui est intelligent a compris, celui qui est un âne reste ébahi.

Charité et croyances populaires

  • lmut fell-aɣ tettgani, tarewla ula(c) sani.

La mort nous guette tous, nulle part où s'enfuir.

  • Ddunit am uxxam bu snat tewwura, ekk s-ya teffeɣḍ s-yin.

Le monde est comme une maison à deux portes, tu rentres par ici et tu sors par là.

Profiteurs, économie et cupidité

  • Aεebbuḍ ṛɣib. win i t-itebεen ur iseεεu ara aḥbib.

Le ventre est un vorace, qui l'écoute restera sans amis.

  • Aɣyul mi yenti yiger, mkul ass ad yesnigir.

Quand le champ est verdoyant, l'âne y revient souvent.

  • Ɛerdeɣ-d aεṛab, yečča-t akk.

J'ai invité l'arabe, il a tout mangé.

  • Efk-iyi yelli-k, ternuḍ-i lεula-s d yirden.

Donne moi ta fille en mariage, et du blé pour la nourrir.

  • Axxam ur nesεi tamɣart, am urti ur nesεi tadekkart.

Une maison sans belle-mère, c'est comme un champ de figuiers sans arbre mâle.

  • Lmut d abrid wer nexli

la mort est une route qui ne se vide jamais de voyageurs

  • Ciṭ i tarwiḥt ciṭ i telwiḥt

profitons un peu de la vie et préparons un peux pour l'au-delà

  • Zgigu ibaḥ aɛrav ifuḥ

j'aime le pain mais pas le boulanger

  • Win mi yekkes vava-s atan deg irebbi n yemm-as, win mi yekkes yemm-as, atan deg ugudu nḍent-as

celui qui n'a plus de père , se retrouve entre les bras de sa mère mais celui qui n'a plus de mère ,il est entre les bras de la misère

Le temps et les saisons

  • Iṭij n meɣres, yessibrik iɣes.

Soleil de mars noircit l'os.

  • Yenṭeq yennayer ɣer Fuṛar, yenna-y-as

εemmi Fuṛar, smill-itt neɣ ad tt-smilleɣ.: Janvier interpelle Février, et lui dit: ami Février, fais-la pencher ou c'est moi qui la ferai pencher.

  • Leḥmurga n sbeḥ, heggit isɣaren i useqdeḥ, leḥmurga n tmeddit, heggit a tejjaṛ εebbit.

Ciel rouge du matin, préparez le bois à brûler, ciel rouge du soir, colporteurs préparez et chargez vos bêtes.

  • Akken i s-yenna wuccen, a wi yufan lexrif xerfayen, tafsut εamayen, tagrist d unebdu yumayen.

Comme disait le chacal: ah, si l'automne pouvait durer deux saisons, le printemps deux ans, l'hiver et l'été deux jours seulement.

 


 
 
 

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